Douleur et gloire

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Pour commencer je vais donner mon "avis" n'en déplaisent aux Haters à mon égard. Je ne parle le morse et ne sais twitter. Conclusion, je vais être chiante parce qu'il faut Lire !( vous pouvez largement passer outre). J'avoue parfois je m'égare et que la concision n'est pas mon fort. Je n'ai nullement la prétention de me prendre pour Guillemette Odicino, Fabienne Sintes, Alain Rey ou je ne sais quelle sommité dans son domaine. Je suis humblement"moi", cinéphile et..qui donne son avis Basta!

Quel beau générique de début très doux qui présage de belles découvertes esthétiques. Mélanges de vraies images aux couleurs explosives s'ensuivent des images de synthèse représentant la douleur physique et psychologique par ailleurs très très bien démontrées, parfaites, et des images à formes géométriques et psychédéliques. Superbes!
Dans "Douleur et Gloire" Almodovar nous livre un film autobiographique intimiste, généreux, tendre mêlant souvenirs et présent sur les regrets d'un homme vieillissant et souffreteux (il est complètement déglingué, complètement défoncé aussi, bien que "la chasse au dragon" soit une nouvelle lubie) se remémorant dans les volutes un passé qui n'est plus où son état physique ne le trahissait pas encore et lui permettait de tourner. Nous ne sommes pas dans une comédie queer avec sa folie douce...
Sa rétrospective "L'Addiction" sera salvatrice pour Salvador, elle lui permettra fortuitement de renouer auprès d'un lien perdu depuis une trentaine d'années avec un ancien amant. De cette rencontre furtive naîtra le désir de faire table rase des dragons qui sommeillent en lui, d'aller mieux en prenant soin de soi, elle lui redonnera l'inspiration et l'envie d'être acteur de sa propre vie.
" La Sagrado Familia", osmose indéniable entre Antonio et Pedro.
Pedro "L'Homme qui Aime les Femmes" est de la Grande Lignée des Truffaut, Hitchcock, Bergman sans conteste.
J'aime ces phrases:-" Le bon acteur n'est pas celui qui pleure, mais celui qui retient ses larmes",et "Le cinéma sentait la pisse et le jasmin" (Nostalgie du cinéma plein air,où l'on pouvait hurler MARCELLO!!!).
Bref, j'ai détesté avec passion comme tous ses films pour lesquels j'éprouve une véritable addiction que je désire maintenir et ne veux comme "ils disent" dans le film: Une désintoxication compassionnelle et contrôlée.